Qu'est-ce que l'antisémitisme ? L'antisémitisme est un ensemble d'idées et de comportements qui sont dirigés contre les Juifs, c'est du racisme envers les Juifs. |
Qui sont les Juifs ? Ce sont les personnes qui ont le judaïsme pour religion. |
Quelques comportements contre les Juifs... |
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Il existait une ligue antisémitique populaire forte de 10 000 adhérents : l'accès de toutes les fonctions publiques " Les hommes antisémites qui étaient contre les Juifs, disaient qu'il ne faut pas leur donner du travail. |
Il y avait même un journal qui s'appelait " l'Antijuif " |
Des commerçants se rassemblaient en 1896 dans la ligue antisémitique du commerce poitevin. " N'achetez rien aux Juifs ! " |
L'affaire Dreyfus |
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Alfred Dreyfus était Juif. |
Alfred Dreyfus, capitaine de l'armée accusé d'espionnage |
Alfred Dreyfus est dégradé |
Un tribunal militaire reconnaît Alfred Dreyfus coupable : il est dégradé, puis il est condamné à être déporté dans un bagne à l'Ile du Diable en Guyane. |
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Des gens pensaient qu'il n'avait été condamné que parce qu'il était Juif, et ils défendaient Alfred Dreyfus : on les appelait les dreyfusards. Jean Jaurès était avec les défenseurs de Dreyfus. Emile
Zola, un grand écrivain français, a
défendu Alfred Dreyfus dans un article qui deviendra
très célèbre «
J'accuse
» dans le journal « L'Aurore ». |
L'article d'Emile Zola « J'accuse » paru le 13 janvier 1898 |
D'autres étaient d'accord avec le jugement de condamnation, ils disaient que Dreyfus était un traître juif : c'étaient les antidreyfusards. Ils étaient pour les militaires ou antisémites (contre les Juifs) ou nationalistes. |
Journal antidreyfusard en 1898 contre Dreyfus, Zola et Jaurès |
On
s'aperçut que Dreyfus était innocent, mais
bien plus tard ! Il avait été condamné
en 1894, mais ne fut reconnu innocent qu'en 1906,
c'est-à-dire 12 ans après ! Les
coquins, pour Jean Jaurès, étaient les
généraux militaires qui ont accusé
Dreyfus d'espionnage alors qu'ils savaient que ce
n'était pas vrai : en agissant ainsi, ils ont
déshonoré la France.
Après l'innocence de
Dreyfus, Jean Jaurès a dit : A
genoux devant la France, coquins qui la
déshonoriez ! Au plein jour la justice pour le
salut de l'innocent, pour le châtiment des
coupables, pour l'enseignement du peuple, pour l'honneur
de la patrie.
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